DES CHAMPSNEUFS
(Pierre).
Davidis suspiria - Les Soupirs de
David.
A Paris, chez Charles
Fosset, 1693.
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Un vol. au format gd in-16 (153
x 85 mm) de 1 frontispice gravé n.fol., 12 ff. n.fol. et 216
pp.
Reliure de l'époque de plein
veau marbré havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets
gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés,
semis de pointillés dorés, titre doré, palette dorée en queue,
dentelle dorée sur les coupes, toutes tranches
marbrées.
Première édition de la
traduction française.
Rare. Exemplaire absent de la
B.n.F.
L'exemplaire s'ouvre sur un
joli frontispice gravé figurant David jouant de la harpe. Il est
signé Estienne Gantrel. ''Graveur ordinaire du roi, il grava des
sujets religieux, d'histoire et de genre''. (in
Bénézit).
Composé d'après les Psaumes
de David, l'ouvrage se divise comme suit : vie purgative,
illuminative et purgative.
Le livre des Psaumes, selon
l’Évangile de Luc et les épîtres de Paul, est interprété par
les chrétiens comme une prophétie des mystères du Christ. Cela a eu
des conséquences importantes sur l’exégèse des Pères de
l’Église, la théologie et surtout la liturgie de toutes les
églises chrétiennes.
Le monachisme a fait de la
récitation incessante des Psaumes la matière première de la prière
continuelle et de la liturgie des Heures. Les Pères de
l’Église ont continué cette démarche car depuis le
ive siècle, le livre des psaumes est devenu le fondement de la
liturgie chrétienne. Le clergé et les chrétiens vont continuer
cette pratique dans les siècles
suivants.
Bénézit IV, Dictionnaire des
peintres, p. 606.
Manque en tête du dos, lequel
présente en outre un éclat légèrement altéré. Angles et coiffes
élimés. Légers frottements épars affectant les plats. Quelques
feuillets brunis. Quelques rousseurs ou tâches claires dans le
texte. Du reste, belle condition.